YOUNGIIIIEEEE (RP libre)

J'étais toute contente de la revoir, comme si je ne l'avais jamais revue depuis une éternité. J'aurai bien voulu qu'elle reste mais elle parti en voyant Sung Hae après avoir frotter sa tête à mon cou comme guise de "câlin". Je lui souriais en lui faisant des petits signes de la main.

- Peut-être qu'en fait, c'est moi qui aurais dû partir.

Je me retourna, en entendant cette phrase. Hein ? Il veut partir ? Pourquoi ? Et moi qui m'amusais bien... Ses yeux regardaient par terre, il avait encore l'air gêner. Ma chauve-souris m'avait rendu de bonne humeur et je ne voulais pas me retrouver toute seule. Surtout quand je devenais plus "sociable". Il se mordait les lèvres. C'était tellement... Enfin bref, j'avais eu une idée. Je regardais Sung Hae en souriant. Ce n'était qu'avec lui que je souriais comme ça - et avec ma chauve-souris bien sur. Il ne me faisait plus peur. En fait, il ne m'a jamais fait peur. Je m'approcha de lui et lui tendis ma main pour qu'il l'a prenne. Grande prouesse de ma part, en plus mon cœur ne s'emballait pas par peur d'être toucher.
Je lui faisait toujours ce même sourire.

- Viens, j'aimerai te montrer un truc.

Ma voix était douce, j'étais devenu une autre femme en sa présence. Un femme qui souris et qui n'a plus peur d'être touché grâce à lui.Je ne voulais pas fuir.

J'étais encore perdu dans mes pensées lorsqu'une main vint se tendre devant moi. Je levai les yeux, découvrant le visage souriant de Na Yung. Elle semblait... Différente. Plus détendue que d'habitude. Je regardais sa main, me demandant ce qu'elle attendait de moi. Elle n'était pas du genre à tendre la main comme ça. Après un instant d'hésitation, je compris qu'elle tendait la main pour que je la saisisse. Je lui pris donc la main, un peu perdu. Elle qui évitait tout contact... Qu'est-ce qui se passe ? Je me suis endormi, je rêve ? Sa main était toujours aussi douce et chaude que la dernière fois que j'avais eu l'occasion d'y toucher. Je ressentis un léger frisson à son contact. C'était surprenant de sa part, oui. Elle avait un air beaucoup plus amical que d'ordinaire. J'avais sûrement la tête ailleurs. C'était un songe. Après tout, j'avais peut-être pris un coup sur la tête lorsque j'étais tombé dans le ruisseau avec Ju Yeong...

- Viens, j'aimerai te montrer un truc.

Elle s'adressait bien à moi. J'étais surpris par la douceur de sa voix et la confiance qu'elle semblait me faire tout à coup. Je me levai, en silence, et me laissai guider. A présent, c'était moi, le timide. Je me demandais bien ce qu'elle allait me montrer. Je remarquai que sa chauve-souris n'était plus là... Bizarre, peut-être lui avais-je fait peur.

J'avoue que j'étais devenue plus sociable avec lui. J'oubliais mon passé avec lui, c'est une des raisons qui me poussait à ne pas fuir Sung Hae. Quand il pris enfin ma main, un frisson me parcouru. Je l'aida à se lever puis l'emmena vers une colline. Il ne devait plus rien comprendre avec mes saut d'humeur mais je voulait lui montrer une autre Na Yung. Une Na Yung capable de sourire, de rigoler et d'aimer. Nous montions la colline toujours main dans la main, je menais le pas, impatiente de voir le paysage. Nous arrivions enfin sur la colline. Le soleil descendait petit à petit dans son nid laissant apparaître les couleurs dans les tons orangers. Un nouveau coin tranquille que je dévoila à Sung Hae. Je lâcha sa main pour montrer l'école qui était minuscule vu de la petite montagne.

- Je viens ici quand je vais pas bien ou simplement pour regarder les hippogriffes volé. J'aimerai tellement monté sur eux mais j'ai l'impression qu'ils m'évitent... Ils reculent quand je m'approche d'eux.

Je fis un petit rire nerveux. Je trouvais ces bêtes tellement majestueuses avec leurs ailes. J'admirais le paysage magnifique qu'était le coucher de soleil. On pouvait tout voir d'ici, l'école, la ville au loin, les terrains de quidditch etc.

Nous avancions main dans la main, gravissant la grande colline qui dominait l'école. C'était étrange, elle avait toujours été là mais je ne l'avais jamais vraiment remarquée. Je regardai le paysage, émerveillé. C'était vraiment magnifique. J'avais toujours pris l'habitude de contourner cette colline. Ma maison se trouvait de l'autre côté, dans le village de Mont-en-Cotton. Elle lâcha ma main pour me montrer l'école, minuscule vue d'ici. J'avais du mal à croire qu'on puisse mettre autant d'élèves dans un si petit bâtiment.

- Je viens ici quand je vais pas bien ou simplement pour regarder les hippogriffes volé. J'aimerai tellement monté sur eux mais j'ai l'impression qu'ils m'évitent... Ils reculent quand je m'approche d'eux.

Cette petite remarque sur les hippogriffes me fit sourire. Moi je n'avais aucun mal à les monter. Il y en avait un d'ailleurs dans mon jardin, celui qui venait de mon père. Il était plutôt sauvage mais revenait régulièrement me rendre visite, et parfois je faisais une virée dans les airs sur son dos, agrippé à ses plumes. Un animal majestueux.

- Je t'aiderais à en monter un, si tu veux. Je m'entends bien avec les hippogriffes !

Ma voix était pleine d'entrain. J'avais une occasion de la rendre heureuse qui se présentait, on aurait dit que la chance tournait. Je lui pris la main à mon tour, et me retournai pour lui montrer mon village. Je pointais l'index de ma main libre vers une maison traditionnelle, qui semblait microscopique vue d'ici.

- Tu vois les maisons jumelles, là bas ? Celle de droite c'est celle où je vis. Celle de gauche m'appartient aussi mais je n'y vis pas, elle appartenait à mes grands-parents.

J'étais tout content de partager une vision de ma vie privée avec elle. C'était un moment... Comment dire ? Magique.

Il souri à ma remarque.

- Je t'aiderais à en monter un, si tu veux. Je m'entends bien avec les hippogriffes !

- J'en serai honoré !

Ma voix était pleine d'espoir. Il a une de ces chances ! Mon regard s'émerveilla quand j'appris que j'aurai peut-être, un jour la possibilité de monter un Hyppogriffe - même si je sais qu'ils ne m'aiment pas trop. Pourtant j'arrive très bien à voir les Sombrals et à les montés. J'aime beaucoup ces créatures qui vivent dans la forêt noire pas très loin de l'école, elles sont vraiment magique et montre que je suis "différente" des autres. Je suis presque la seule de cette école à pouvoir les regarder, c'est pour ça qu'on dit que je suis "folle". Seul les personnes ayant vu la mort peuvent les voir. Il pris ma main et se retourna m'entraînant une nouvelle fois avec lui, il me montra deux petites bâtisses au loin. Elles étaient vraiment toutes petites.

- Tu vois les maisons jumelles, là bas ? Celle de droite c'est celle où je vis. Celle de gauche m'appartient aussi mais je n'y vis pas, elle appartenait à mes grands-parents.

- Aah, elles doivent être vraiment jolies. Ma seule maison à moi est l'école. Mais on s'y fait au bout d'un moment. C'est calme quand tout le monde part en vacance.

J'avais vraiment l'impression que l'on partageai quelque chose. Nous avions une discussion tout à fait normale. Je tourna mon visage vers lui.

- Dis, tu as déjà vu des Sombrals ? L'école nous interdit de les approcher juste parce que le Ministère les a classé comme des créatures dangereuses à cause de leurs apparences. Mais moi, je les trouvent adorables. Elles sont dans la forêt là-bas.

Ma voix était douce. Ce n'est pas souvent que je parle de ces créatures mais je savais que Sung Hae ne me prendrait pas une folle. Je pointais la forêt de mon doigt, je n'avais plus fait attention à nos mains qui étaient toujours ensemble. Je rajouta avec un petit rire.

- Je vais quelque fois dans la forêt la nuit pour les voir. Mais c'est interdits donc, ne le répète à personne. J'ai pas envie d'avoir des ennuis. Sa sera notre petit secret d'accord ?

- Dis, tu as déjà vu des Sombrals ? L'école nous interdit de les approcher juste parce que le Ministère les a classé comme des créatures dangereuses à cause de leurs apparences. Mais moi, je les trouvent adorables. Elles sont dans la forêt là-bas.
- Oui, je peux les voir. Depuis... Pas si longtemps que ça.

Ce n'était pas vraiment du chagrin qui voilait ma voix, mais de la déception. J'en voulais à ma mère de m'avoir abandonné. Le suicide était une manière si lâche de réagir à l'arrestation de mon père, que lorsque ma mère s'était pendue, je n'avais même pas pleuré sa mort. Je lui en avais voulu. Et je lui en voulais encore. C'était encore récent. J'avais encore mon père, mais il était en prison. J'étais comme un orphelin. A chaque fois que j'allais poser une fleur sur la tombe de ma mère, j'avais l'impression de lui pardonner en partie son geste, mais dès que je ressortais du cimetière ma colère revenait.

- Je vais quelque fois dans la forêt la nuit pour les voir. Mais c'est interdit donc, ne le répète à personne. J'ai pas envie d'avoir des ennuis. Sa sera notre petit secret d'accord ?

Je la regardai dans les yeux, souriant.

- Je vais aller le dire à tout le monde, tu vas être renvoyée !

Mon ton était ironique, et j'y joignis un petit ricanement. Je me sentais plus confiant. Plus sûr de moi. C'était sûrement l'air de l'altitude qui me rendait comme ça. Je serrais un peu plus sa main dans la mienne.

- Dis, tu as déjà vu des Sombrals ? L'école nous interdit de les approcher juste parce que le Ministère les a classé comme des créatures dangereuses à cause de leurs apparences. Mais moi, je les trouvent adorables. Elles sont dans la forêt là-bas.

- Oui, je peux les voir. Depuis... Pas si longtemps que ça.

Sa voix n'était plus aussi joyeuse qu'avant et il avait un regard déçu. Il s'était passé quelque chose avant ? Surement tragique si il peut les voir... Je baissa la tête, me rendant compte de ma faute lui faisant rappeler un mauvais souvenir. Et la releva pour changer l'atmosphère devenu assez embarrassante.

- Je vais quelque fois dans la forêt la nuit pour les voir. Mais c'est interdit donc, ne le répète à personne. J'ai pas envie d'avoir des ennuis. Sa sera notre petit secret d'accord ?

Je n'aimais pas avoir d'ennuis, surtout que la plupart du temps on nous convoquait dans une petite salle avec plein de gens qui nous regardaient et qui parlaient entre eux. Tout ce que j'aimais - c'est, bien sur, très ironique. La nuit était le meilleur moment pour approcher les Sombrals. Ma chauve-souris évitait de m'accompagner, par peur de se faire manger. J'y allais toute seule et à pied. Je savais les risques que j'encourais, je pouvais être bannie de l'école ou encore me faire tuer par des créatures malfaisante. Mais dès que j'arrivais près des Sombrals, je me sentais en sécurité. En effet, se ne sont pas vraiment des créatures qui "se laissent faire". Sung Hae c'était tourné vers moi, le sourire aux lèvres.

- Je vais aller le dire à tout le monde, tu vas être renvoyée !

- Naaaaan, t'as pas le droit de faire ça ! Je t'ai rien fait de mal en plus.

Je lui tira la langue, comme une petite fille avant de rigoler, je savais très bien que son propos était ironique mais il fallait bien que je dise quelque chose. L'atmosphère c'était de nouveau apaiser, à ma grande joie. Je soleil avait de la peine à se coucher. Il me serra plus fort la main, je dirigea alors mon regard vers celle-ci et je dégageai un nouveau sourire. Je lâcha sa main pour me diriger vers une toute petite source, le courant de l'eau montait et ne descendait pas. Je me rappelle très bien de la tête que je faisais déconvrant cette fameuse source. Je joignit mes mains pour prendre de l'eau et en lança un peu sur Sung Hae pour l'embêter.

- Sa c'est pour avoir voulu me dénoncer.

Je rigolais et lui fis enfin un sourire. C'est fou comme je m'amuse bien aujourd'hui.

- Naaaaan, t'as pas le droit de faire ça ! Je t'ai rien fait de mal en plus.

Elle me tira la langue. On aurait dit une petite fille. Elle était tellement mignonne ! Elle lâcha ma main et se pencha sur une source d'eau pour m'arroser. Comme si j'étais pas déjà assez mouillé comme ça ! Je riais.

- Ça c'est pour avoir voulu me dénoncer.
- Aaah ! Si tu continues à me mouiller, je vais finir nu comme un gnome !

Cette expression sorcière m'avait toujours fait rire. C'était tellement laid, un gnome, que ce n'était pas très valorisant pour le sujet ; mais j'aimais beaucoup l'utiliser. J'aurais bien enlevé mes vêtements pour les essorer un bon coup, mais l'expression aurait été prise au pied de la lettre et ce n'était peut-être pas le moment ni l'endroit de me retrouver en caleçon.

Il était déjà mouillé, et puis un peu d'eau en plus ne changerait pas grand chose Il ria et je ria à mon tour.

- Aaah ! Si tu continues à me mouiller, je vais finir nu comme un gnome !
.
- Nu comme un gnome ? Au point où t'en ai..

Ma parole me fis rire, comme si je voulais vraiment le voir nu. Mais c'était bien sur, de l'ironie. Enfin, en tout cas, pour l'instant. Et c'était quoi que cette vieille expression sorcière ? Il aurait pu choisir mieux quand même. Mais je lâcha un sourire après mettre calmer. Je mettais aussi éclabousser, -sans faire exprès- et le bas de mon T-shirt baignait dans de l'eau. Mais c'était la dernière couche, je n'allais quand même pas me mettre en sous vêtement pour une petite tâche d'eau - bien qu'elle soit pas si petite que ça- devant mon ami, sa serai beaucoup trop embarrassant. Je relançais de l'eau sur Sung Hae, toujours pour l'embêter. Mes bras s'élevaient, et le T-shirt laissait apparaître mon petit nombril, mais je n'en faisait pas trop attention. Je faisais plus attention à se qu'allait dire et faire Sung Hae car c'est vrai que je le cherchais.

- Nu comme un gnome ? Au point où t'en es...

De la provocation ? Il fallait qu'elle soit prudente sur ce sentier là car j'étais loin d'être pudique, et me montrer nu était le cadet de mes soucis. Je ne voulais juste pas la choquer. Etant donné la réaction qu'elle avait eu pour un petit baiser, j'imaginais mal celle qu'elle aurait si je me déshabillais devant elle. Je ris, et elle me lança à nouveau de l'eau. J'eus un petit mouvement de recul, pas très virile, plutôt "mignon". Je jetai à terre ma chemise complètement imbibée d'eau puis je me jetai sur elle, oubliant quelques instants sa réticence. Elle m'avait cherchée, elle allait me trouver. On roula dans l'herbe, tous les deux, et je me retrouvai au-dessus d'elle lorsqu'on s'arrêta. Je fis attention à ne pas l'écraser, et lui souris d'un air taquin.

- On fait moins la maline, maintenant, hein ?

Je sentais contre ma peau son t-shirt trempé. Et son coeur qui battait. Je réalisai subitement que j'avais fait abstraction de sa crainte.

- Oh, j'espère que je ne t'ai pas fait peur... ?

Ma voix était beaucoup plus inquiète, et j'étais déstabilisé. A cet instant elle aurait pu faire tout ce qu'elle voulait de moi, tellement j'étais confus. J'étais d'ailleurs prêt à n'importe quoi pour me faire pardonner si jamais je lui avais fait du mal en agissant ainsi.

Il ria à mon propos qui était, je l'avoue, un peu provocateur mais je m'apprêtais à en subir n'importe quelles conséquences. Son mouvement de recule en ayant senti l'eau sur son corps avait été vraiment... "craquant". Je comprends maintenant pourquoi les filles disaient qu'il était "craquant" ; j'avais vraiment envie de le "manger", du moins, c'est ce que mon corps me faisait ressentir. Il enleva sa chemise toute mouillé et la lança par terre, dévoilant une nouvelle fois le torse d'un mannequin, avant de se jeter sur moi. J'avais été étonner, nous tournions dans l'herbe, on aurait pu dire que deux gamins jouaient et avaient dégringolé. Mon petit corps fragile avait été pris dans les bras d'un autre corps plus grand et plus puissant. Je me sentais agréablement protégé par cette chair douce et, il faut le dire, assez attirante. Sung Hae se trouvait au dessus de moi lorsque nous nous somme arrêté, avec ces deux bras chacun a côté de ma tête pour soutenir son poids sans m'écraser. Son sourire m'indiquait qu'il ne fallait pas le chercher sinon on le trouvait.

- On fait moins la maline, maintenant, hein ?

Je ne pouvais répondre, rien ne me venait. Il avait gagné mais je savais très bien que je n'avais pas qu'un tour dans mon sac. Je souriais juste, et m’humecta les lèvres. Mon cœur avait été un peu éxicté par la précédente roulade.

- Oh, j'espère que je ne t'ai pas fait peur... ?

Je vis son regard devenir plus inquiet. Je m'amusais tellement bien avec lui que j'en avais presque oublié ma crainte envers le toucher. En fait, son toucher ne me faisait plus rien. Il avait l'air confus, déstabilisé. J'en profita donc pour le retourner et lui faire une petite pichenette sur le front en souriant. Ça avait plutôt l'air d'une certaine "réponse" à ces deux questions, enfin il pouvait l'interpréter comme il le voulait. Je tomba sur le côté, le visage regardant les premières étoiles apparaître.

- C'est fou comment je suis différente avec toi. Regarde, j'ai même plus peur de ton toucher.

Je me tourna sur le côté, vers Sung Hae, lui montrant la paume de ma main ouverte. J'attendais qu'il vienne posé la sienne doucement pour lui prouver que je pouvais maintenant avoir des contacts physiques normaux avec lui. Dès qu'il ai posé sa main, je détourna le regard pour croisé le sien, ses yeux étaient encore plus brillant la nuit.

Pour toute réponse, elle me retourna et me fit une pichenette sur le front. Je compris alors que tout allait bien, que je ne lui avais fait aucun mal. Elle se laissa tomber à côté de moi, les yeux rivés vers les étoiles naissantes. Le ciel était plus sombre que lorsqu'on était au bord de la source, je n'avais pas vu le temps passer avec elle, une fois de plus.

- C'est fou comment je suis différente avec toi. Regarde, j'ai même plus peur de ton toucher.

Elle me montra la paume de sa main. Je posai la mienne dessus, et nos regards se joignirent à nouveau. J'étais ému par ses paroles, touché par la disparition de sa peur, et flatté par l'importance que cela sous-entendait que j'avais gagné de sa part. Toute la tendresse que je pouvais ressentir, j'étais prête à lui offrir. Toute entière. Rien qu'à elle. Je m'approchais de sa joue et y déposai un bisou, comme une sorte de remerciement pour ces paroles très touchantes. Je ne lâchais pas sa main. Je la gardai précieusement au creux de la mienne, comme si c'était un trésor à protéger. Je n'avais jamais ressenti ça. Jamais aussi fort.

- C'est une bonne chose. Je suis différent aussi, avec toi. C'est un peu comme si...

Je levai à nouveau les yeux vers les étoiles, me mordant la lèvre. J'avais un peu de mal à dire ce que j'allais dire, étant donné que jamais je n'avais prononcé ces mots en parlant de moi.

- Comme si je tombais amoureux. Pour la première fois.

- C'est une bonne chose. Je suis différent aussi, avec toi. C'est un peu comme si...

Je le regardais, nos mains ne se séparaient pas. C'était comme tout à l'heure. C'était comme si on faisait qu'un. Il tourna la tête pour regarder de nouveau les petits points de lumières au dessus de nos têtes. Son regard détourné du mien, je baissa mes yeux pour regarder ces lèvres. Il se la mordit une fois, embarrassé.

- Comme si je tombais amoureux. Pour la première fois.

Je retourna la tête vers les étoiles. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il voulait dire par tomber amoureux. Je ne savais pas qu'elle sentiments cela pouvait procurer. Certains disent que c'est le bonheur, l'épanouissement complet ; d'autres disent que c'est comme si on te poignardait le cœur sauvagement. Je pris un grande inspiration consciente de la question peut-être bête pour lui mais nécessaire pour moi.

- Dis. C'est quoi être amoureux ?

- Dis. C'est quoi être amoureux ?

Je ne fus qu'à moitié surprise par la question. Les avis sont tellement partagés, sur cette notion... Moi même j'avais du mal à imaginer ce que ça pouvait être, avant. J'avais même pensé que j'étais amoureux de Young quand j'étais avec lui, et pourtant maintenant je me rends compte que mes sentiments de l'époque étaient bien ridicules à côté de ceux que j'éprouvais aujourd'hui. Cette fois c'était comme si ça tombait sous le sens.

- C'est difficile à dire... Tout le monde en a sa propre vision. Moi je pense qu'être amoureux, c'est quelque chose qui dépasse les mots. C'est se sentir bien auprès d'une personne, se sentir protéger et vouloir protéger...

Je me redressai un peu, basculant sur le côté. Je posai mon coude dans la pelouse et appuyai ma tête sur ma main. Mon autre main lâcha finalement la sienne pour aller caresser sa hanche gauche. C'était souvent un point sensible de l'anatomie féminine. Un endroit qui donnait des frissons dès qu'il était effleuré par la main d'une personne appréciée.

- ... C'est aussi avoir des frissons lorsque la personne que l'on aime nous touche. Je pourrais passer la nuit à te décrire ce sentiment, mais y a pas assez de mots.

Il mis un peu de temps à réfléchir, sa ne devait pas être une question facile.

- C'est difficile à dire... Tout le monde en a sa propre vision. Moi je pense qu'être amoureux, c'est quelque chose qui dépasse les mots. C'est se sentir bien auprès d'une personne, se sentir protéger et vouloir protéger...

Il se redressa pour basculer sur le côté, dévoilant une nouvelle fois son torse nu, le regard plongé dans le mien. Son coude, posé sur l'herbe, supportait sa tête. Il enleva sa paume de la mienne puis posa sa main sur ma hanche, un frisson me parcouru avant de rougir ; j’humectai mes lèvres prise d'embarras.

- ... C'est aussi avoir des frissons lorsque la personne que l'on aime nous touche. Je pourrais passer la nuit à te décrire ce sentiment, mais y a pas assez de mots.

J'avais eu un frisson, je me sentais bien avec lui, je n'aimais pas quand il se faisait mal, j'avais la sensation de vouloir le protéger. Tous ce que m'avait dit Sung Hae était là. Je m'étais avouer à éprouver une certaine attirance envers lui mais je ne pensais pas du tout être "amoureuse" de lui. Nous étions tout les deux sur le côté, incroyablement près l'un de l'autre, limite collé. Nous nous regardions dans les yeux, comme si quelque chose nous attirait, nous fascinait. J'aperçus une lumière dans le ciel. Je détourna donc le regard d'un air étonné, la bouche entrouverte comme à mon habitude.

- Hey ! T'as vu ça ?

Je me demandais si il avait vu cette belle lumière volé dans le ciel. Était-ce une étoile filante ? Seul le Ciel le savait. Je m'étais retourné, le buste légèrement relever, soutenu par mes deux bras. Mon regard plongé dans le Ciel d'étoiles.

Je souris en voyant sa réaction. Elle semblait embarrassée, mais elle ne s'éloigna pas de moi pour autant. Au contraire, j'avais plutôt l'impression qu'elle s'était rapprochée. Un vent frais passa et pourtant je ne ressentais aucun froid. J'avais chaud. Je vis du coin de l'oeil une lumière passer à toute vitesse. Un peu comme lorsqu'un sort est lancé, mais en plus naturel.

- Hey ! T'as vu ça ?

Je ris et me laissai tomber sur le côté, allongé dans l'herbe, en même temps qu'elle. C'était certainement une étoile filante. Vues d'ici, elles paraissaient bien plus grosses qu'en bas. D'autant plus qu'on était juchés sur une colline qui était elle-même juchée sur les nuages. On était si proches du ciel qu'on aurait dit qu'on pouvait toucher les étoiles. Je remarquai juste au-dessus de moi la Grande Ourse. Un peu plus sur le côté, la lune. Juste un croissant, mais énorme quand même.

- Oui, j'ai aperçu quelque chose. Je pense que c'était une étoile filante. T'as fait un voeux ?

Sung Hae rigola puis se laissa tombé sur le côté.

- Oui, j'ai aperçu quelque chose. Je pense que c'était une étoile filante. T'as fait un voeux ?

Il avait surement raison. De plus, les étoiles filantes était vraiment grosse d'ici - on aurait limite dit des grosses boules de feu lancer par quelqu'un. Un voeux ? Mon regard était tourné vers Sung Hae. J'avais déjà entendu cette expression Moldu dans mon passé. Apparemment, quand on voyait une étoile filante, on devait faire un souhait et il se réaliserai. J'ai jamais bien cru à cette histoire, mais bon, ça pouvait être marrant. Je me retourna pour me lever, regardant le ciel. Je réfléchissais à quel vœux j'allais faire.

- Mmmh, Ah ! Je souhaiterai avoir les meilleurs et les plus chers chocolats du Monde entier !

Je rigola avant de me tourné une nouvelle fois vers mon ami. Je ne prenais pas vraiment se vœux au sérieux mais je trouvais que ça m'était un peu plus de bonne humeur.

- Et toi ? T'as fait un vœux ?

- Je souhaiterais revoir mon père. Mais bon, d'ici là j'aurais des rides et une calvitie !

Je me mis à rire en même temps que lui. C'est soirée était, décidément, vraiment amusante. Je n'arrivais pas trop à imaginer Sung Hae avec des rides et sans cheveux mais le fait d'y pensé me faisait sourire. Il inspira un grand coup, comme si il allait demandé quelque chose d'impossible ou d'embarrassant.

- Mais dans l'immédiat, ce que je souhaiterais c'est un câlin de la plus jolie fille de l'Académie !

Il me fit un clin d'oeil mais je ne compris pas trop sa signification. Je lui répondis par un petit sourire mignon avant de relever la tête, cherchant une étoile spéciale. Wao, elle sont vraiment grosse quand même. Je resta là, à contempler les étoiles, en faisant toujours le même petit sourire. Quelque minutes passèrent, je voulut retourner auprès de Sung Hae lorsque je-ne-sais-quoi pris mon pied pour le mettre devant l'autre, se qui me fit tombé sur lui. Heureusement que mes réflexes étaient là, sinon j'aurai bien écraser mon ami. Ma tête avait atterrie sur son torse nu, mes jambes sur le côté. Je ne sentie pas des mains m'enlacer par la taille tellement j'avais été surprise. Qu'est-ce que j'étais bien sur lui. Et qu'est-ce que j'étais maladroite. Je pourrais dormir pendant des heures sur lui. C'est fou comme sa ressemblait à une étreinte...

Sur le coup, Na Yung ne semblait pas comprendre que c'était à elle que je faisais allusion. Elle souria - d'un air tellement mignon... - regardant les étoiles, puis se leva. Les étoiles avaient-elles décidé de réaliser mon souhait ? Sûrement, puisqu'elle trébucha, je ne sais pas sur quoi puisqu'il n'y avait que de l'herbe. Elle tomba sur moi, sa tête sur mon torse. Souriant, je levai la tête vers les étoiles, comme pour les remercier avant de regarder à nouveau la jeune fille qui était toujours comme "posée" sur moi. Doucement, je passai mes bras autour de sa taille, comme pour la serrer contre moi. J'étais tellement bien. Elle avait l'air d'être bien également. Je la sentais détendue, dénudée de tout stress. J'oubliais tous mes problèmes, ce soir là. J'étais comme coupé de tout ce qui pouvait porter atteinte au moment que nous partagions. Je ne dis rien. J'étais parfois un peu trop bavard, et ça avait le don de gâcher des silences parfaits ; celui-ci je voulais le conserver. J'étais si bien que je finis par fermer les yeux, et me mettre à rêver, le sourire aux lèvres et les bras toujours autour de Na Yung. C'était bien ce qu'on pouvait appeler "Dormir à la belle étoile".

J'étais tranquillement posé. J'avais complètement oublié le fait que j'étais sur quelqu'un. Je sentais ces mains autour de ma taille, j'avais quelques frissons. Mais je n'allais pas fuir surtout que j'étais si bien sur le torse très attirant de Sung Hae. En prenant compte le fait que j'étais sur lui, je leva un peu la tête pour me redresser quand j'aperçus ses yeux fermés, la tête délicatement posé dans l'herbe. Je souris en le voyant dormir. J'avais une envie folle de lui caresser les cheveux mais je m'étais dit qu'il ne fallait pas troubler son sommeil si paisible. Je voulus me mettre à son côté mais il me tenait, comme si il voulait que je reste près de lui ; sur lui. Je ne voulais pas le réveiller alors je décida de rester dans cette position. Je rejeta un regard sur sa tête endormi. Il est encore plus beau comme ça. Je souris une nouvelle fois avant de fermer les yeux. Je rêvais de tout et de rien, de ma mère, de ma chauve-souris, de Sung Hae. Bizarrement, je ne fis pas ce cauchemars qui me hantait récemment, et qui me faisait si peur que j'en avait parfois les larmes aux yeux. J'avais l'impression d'être protéger, d'être aimer à ma juste valeurs. Il m'avait changé.