Kim Sung Hae

par Kim Sung Hae Mar 21 Aoû - 21:26

Kim Sung Hae
Feat. Yesung

Me connais-tu, Invité ?

Nom : Kim
Prénom : Sung Hae
Célébrité : Yesung
Nationalité : Nord-Coréenne
Âge : 17 ans
Statut de sang : Sang-mêlé
Année : 7ème année
Baguette : Bois de Saule, Crin de licorne, 20,2cm
Résultats au dernier examen : BUSES Acceptable
Particularité(s) : .
Patronus : Une fouine
Epouvantard : Un détraqueur
Animaux : Une tortue : Lucette. Un hibou grand duc : Gilbert.

Raconte ta life !

Bien que je sois Nord-Coréen je n'ai jamais connu la corée. Ma seule maison a toujours été située sur un nuage, non loin de l'académie de magie la plus réputée du continent. Je ne suis coréen que par droit du sang. Et fort heureusement, car si j'en crois les nouvelles qui me parviennent de la corée du nord via ma famille maternelle, la chasse aux sorciers y est ouverte. Mes parents et moi-même vivons donc dans un pavillon joliment décoré juché sur un cumulus. C'est entre ces quatre murs que se déroulèrent tous les évènements importants de ma vie. Mes premiers signes de magie (en l'occurence, j'avais cassé un vase et l'avais réparé par la simple force de ma volonté), mon premier baiser, ma première guitare, ma première soirée sans parents, ma première cuite, ma première fois. Il y a eu aussi ce jour où j'ai reçu mon papier d'admission à l'académie, et les résultats des BUSES. Et même mon premier cri. Oui, je suis né sur le canapé de notre salon, car ma mère ne voulait pas mettre un enfant au monde dans un hôpital. Que voulez-vous, elle ne faisait aucune confiance en la médecine. Traumatisée par le mode de vie de la corée du nord, si vous voulez mon avis. Selon elle, c'est juste une question de principes. C'est fou, elle a beau avoir souffert là bas, elle ne dira jamais de mal de son pays. Comme si elle se sentait toujours surveillée. C'est aussi un peu le cas de papa, mais il a des raisons plus particuières. Papy et Mamy sont pas des gens spécialement doux. Et après avoir mené leur fils au doigt et à l'oeil pendant des années, ils ont décidé d'emménager dans la maison voisine. Pas le top pour mon père. Bref, mes parents vivaient dans la peur et n'osaient pas profiter des libertés que leur offrait le monde des sorciers. Moi, plus je grandissais, plus j'en profitais. Le genre de gars qui croque la vie à pleine dents, se fout des dangers et prend toutes sortes de risques pour pas grand chose. Le problème, c'est que j'ai fini par déteindre sur mon père, et qu'il a fini en prison pour meurtre. Oui, la pression que lui mettaient les deux vieux l'a excédé et il a fini par faire jaillir un éclair vert de sa baguette. J'étais pas plus choqué que ça quand je l'ai appris, j'étais juste déçu que ça se soit terminé comme ça. Mon père ne méritait pas la prison. Avant de les tuer, il était comme mort, privé de toute joie de vivre. Une fois qu'ils sont morts, c'était comme s'il était né à nouveau. Mais il aurait plutôt fallu qu'il aille se plaindre au ministère au lieu de régler ça lui-même. Il y a quand même certains risques qu'il vaut mieux éviter de prendre. J'ai donc vu mon père se faire coincer derrière les barreaux, ce jour où, le sourire aux lèvres, il m'a remercié de lui avoir donné le cran de le faire. On s'est dit adieu, et depuis on ne s'est jamais revus. Mais on ne manque pas de s'écrire. Mon père me manque atrocement, mais je suis heureux qu'il ait pu enfin accomplir ce qu'il rêvait de faire depuis son plus jeune âge. Ma mère, elle, était effondrée. Elle est devenue un peu comme une épave. J'avais pas mal la frousse de la laisser toute seule à chaque fin de vacances. Jusqu'au jour où elle s'est pendue. Morte de chagrin, me dirent les médicomages. Pour moi c'est juste un suicide de lâcheté. Je suis pas allé à son enterrement. J'ai horreur de ça, depuis toujours. Mais je me rends régulièrement sur sa tombe pour déposer une fleur, comme tout bon fils. Le plus dur à été de l'annoncer à mon père. J'ai bien cru qu'il allait se pendre aussi, dans sa cellule. Mais il a été assez courageux pour supporter cette perte, et s'est montré digne de son rôle de père en me jurant de ne pas me laisser tomber comme elle l'avait fait. En attendant son retour, je vis par moi-même lors des périodes extra-scolaires. Je fais des petits boulots, j'entretiens la maison, je prépare mes repas, je paie les factures. Mais ça, c'est mon petit secret.

Qui es-tu ?

Mon père étant en prison et ma mère six pieds sous terre, on peut considérer que je suis orphelin. Je vis seul, ne perdant pas pour autant le goût à la vie, et ravalant mes larmes lorsqu'elles tentent de trahir ma fierté. Je me montre comme étant une personne heureuse et souriante, toujours présente lorsque l'ambiance est à la rigolade, parce que c'est ce que je suis au fond, et ce que j'ai toujours été. Un type heureux et ambitieux. Joueur. J'aime tout ce qui est bon dans la vie. Danser, rire, chanter, baiser, aimer, manger, boire. Mais je suis pas contre un petit câlin réconfortant de temps en temps. Je mens assez bien lorsque c'est en mon intérêt, mais je ne mentirais jamais pour blesser quelqu'un. Je mens plutôt à propos de mes parents ou de ce que je ressens réellement, et si j'utilise des mots puissants c'est toujours sincère. Quand je traîne avec quelqu'un parce que j'ai pas d'autre pigeon, je le lui dis franchement. Les aventures d'un soir sont aussi au courant que nos liaisons sont éphémères, et les personnes que je n'aime pas n'ont pas à craindre l'hypocrisie, c'est vraiment pas mon truc. J'oublie mon niveau d'études : bien entendu, avec le mode de vie que j'ai, vous vous attendiez à quoi ? Je suis pas un cancre, mais je suis pas non plus un élève modèle. J'oublie facilement de faire mes devoirs et je peux remercier le voisin pour les réponses lors des interros.

Derrière l'écran

Pseudo : Blabla
Âge : 18
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